Une œuvre naît tous les jours depuis la nuit des temps. Qu’importe sa forme, qu’importe sa pérennité. Certaines se sont tues après une ou deux années, trois ou quatre siècles. D’autres, encore, sont revenues. Mais qu’elles soient connues ou non, elles vivent. Chacune d’entre elles, à sa création, ouvre un nouveau monde se développant avec une conscience propre. Il arrive même que ces mondes se divisent quand ils décident de s’éloigner de la volonté de leur auteur.

Les habitants de ces univers indépendants ne devraient jamais se rencontrer, ni cohabiter les uns avec les autres. Enfin, cela n’était qu’une théorie appliquée depuis la création de la Terre et des êtres humains. L’humanité créait, les mondes s’imaginaient selon leurs idées et ils étaient laissés à leur libre-arbitre.

Jusqu’à votre réveil au milieu d’un des sept cercles. Sept cercles de réalités différentes comme les sept cercles d’un Enfer que peu connaissent. Par certaines divinités cosmiques, vous avez été jugé comme un pêcheur. Votre œuvre et, par conséquent, votre existence même sont des offenses pour ces êtres sans visage. Votre péché est marqué sur votre corps par une brûlure qui n’avait jamais été là auparavant, votre marque vous empêche de repartir chez vous. Parce que, même si cette voix cosmique vous explique qu’il est possible de retourner chez vous, vos voisins vous préviennent : retourner chez soi, c’est disparaître petit à petit… Car, arrivant ici, votre âme a été forcée de signer un pacte liant votre corps et votre esprit à ces lieux…

Prisonniers des folies d’êtres dont vous ne connaissez que la voix, qu’allez-vous faire ? Combattre ce pacte que vous n’avez souhaité ou accepter cette fatalité ?